Boom, l’arrivée de la pandémie en mars 2020
Je connais la pauvreté québécoise en tant que travailleuse sociale. J’en connais les côtes sombres des humains qui peuvent déraper en période de nécessité.
J’en connais aussi l’entraide et la solidarité qui peut aussi émerger en période difficile.
Je connais la pauvreté mexicaine en tant que touriste et non de l’intérieure.
J’avoue que j’ai un peu peur…
No pasa nada! Une phrase populaire d’ici pour se rassurer que tout ira bien.
Je respire, j’observe mes peurs…
Je n’ai pas de contrôle sur ce qui se passe mondialement.
En toute lucidité, j’utilise mes peurs comme moteur. J’organise mon quotidien, je pose et fait des gestes qui me rassurent. Je travaille sur mes projets personnels. J’ai besoin de me projeter et de me rappeler que tout ça va passer.